Page:Voyage par le Cap de Bonne-Espérance à Batavia, à Bantam et au Bengale, en 1768, 69, 70 et 71.djvu/240

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui est nécessaire à la navigation. Cet inspecteur a sous lui d’autres employés dont il est inutile de faire ici l’énumération.

La milice de terre a pour chef un brigadier à qui on donnoit autrefois le nom de capitaine-major. Il a sous lui deux lieutenans-colonels dont l’un est à Batavia et l’autre à Ceylan ; plus six majors, savoir, deux à Ceylan, un au Malabar, un au Cap de Bonne Espérance, et deux à Batavia : l’un de ces derniers est chef de l’artillerie.

Les dragons servent de gardes-du-corps au général. L’infanterie est divisée en deux bataillons, qui sont en garnison à Batavia et dans les environs. Il y a de plus deux compagnies de milice bourgeoise, composées des teneurs de livres, des commis, etc. Elles ont chacune leur uniforme particulier. L’une de ces compagnies s’appelle la compagnie des pennistes du château[1], l’autre se nomme compagnie des pennistes de la ville. Ces deux compagnies font une fois par an l’exercice en présence du général et du conseil des Indes.

  1. Comme qui dirait hommes de plume, sans doute parce que ce sont les employés aux écritures qui composent ces corps.