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CHAPITRE VII.

Cap de Bonne-Espérance, et retour en Hollande.




Le lendemain matin, nous reçûmes à bord un employé de l’île Robben, qui nous apportait douze moutons et quelques légumes pour l’équipage. Ce sont-là les rafraichissemens qu’on donne à tous les vaisseaux de la Compagnie qui viennent mouiller sous cette île.

Le 1er janvier 1771, le vent ayant passé au nord-ouest, nous levâmes l’ancre, ainsi que l’autre vaisseau de conserve, et allâmes nous rendre sur la rade du Cap ; mais étant à un quart de mille des bâtimens qui y mouilloient des raffales de sud-est vinrent nous assaillir par-dessus les montagnes ; de sorte que nous fûmes contraints d’aller nous ranger sur la