mes d’abord ; ensuite nous courûmes sur la pointe des Dunes.
Mais avant d’y arriver, nous eûmes, sous la Tête du Lion, un calme plat, qui ne nous permit point de gouverner ; tandis qu’à un demi-mille de nous, le vent souffloit avec violence du sud-est. Une demi-heure après, nous reçûmes une petite brise, qui nous fit bientôt alarguer de la côte ; mais lorsque nous fûmes arrivés à la pointe des Dunes, le vent fraîchit à tel point, et avec de telles raffales qui venoient par-dessus les montagnes, que nous ne pûmes bordayer vers la rade ; ce qui nous détermina à courir sur l’île Robben pour y mouiller. Nous jetâmes en effet l’ancre sous cette île, par les quinze brasses fond de gravier. Nous y trouvâmes le vaisseau avec lequel nous étions parti de conserve de Batavia.