exigé de nous six ans de combats contre vingt puissances jalouses de notre gloire ou irritées de la liberté que nous avons conquise.
À cette heureuse époque, les vues se porteront sans doute vers les grandes spéculations commerciales dans les deux Indes, les seules qui soient propres à ramener promptement l’abondance et la prospérité.
C’est le désir de contribuer en quelque chose à ce retour vers le bien général qui m’a déterminé à donner la traduction du voyage de J. S. Stavorinus, lequel contient des détails précieux sur le Cap de Bonne-Espérance, sur l’île de Java et sur le Bengale ; et la partie nautique n’est pas moins estimable par les importantes observations qu’elle présente sur la navigation autour de la pointe méridionale de l’Afrique, dans le détroit de la Sonde, sur le Gange, etc.
Si ce premier voyage est accueilli favorablement, je ne tarderai pas à publier le second voyage du même auteur, dans lequel on trouvera des notions exactes sur différentes autres possessions des Hollandois dans les Indes orientales, telles que les îles de Célèbes, d’Amboine, de Bouton, de Sa-
