tards de l’Océan les replis de sa robe de verdure : et cette robe ondoyante, c’était la jolie province du Labourd, avec ses genêts dorés, ses bruyères et ses prairies, ses villages éparpillés, ses mille jardins, ses bouquets d’arbres fruitiers, ses Maisons blanches à contrevents rouges, respirant l’aisance et la propreté.
Bayonne portait anciennement le nom de Lapurdium, dérivé du mot cantabre lapur, qui signifie piraterie, et s’est conservé dans le territoire des Basques labourdinsr les étymologistes veulent même que son nom moderne se compose des deux mots basques baïa-ona, bon port ; dénomination qui pouvait être fort juste en l’année 1150, et ne l’est plus depuis que les sables rendent chaque jour sa barre plus périlleuse et bientôt impraticable, grâce à l’incurie des gouvernemens. [1] Un pont jeté sur l’Adour sépare de la ville le faubourg du Saint-Esprit. Les
- ↑ Depuis la première impression de ce livre, des travaux considérables ont été entrepris et se continuent à la barre de Bayonne. (Note de l´éditeur.)