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ET A LA CHINE. Liv. IV. 175

plumes juſqu au talon, quatre doigts, trois ſont dirigés en< avant, & un en-arrière; ce dernier n’eſt qu’un moignon & n’a point d ongle , le bec en cône courbé, la queue courte & honſontale.

La tête & le col ſont noirs, derrière la tête il y a une huppe d’un rouge mordoré, les plumes qui la compoſent ſont généralement toutes dures & roides, & les barbes ne ſont pas unies les unes aux autres comme dans les plumes ordinaires : cette huppe eſt un peu couchée en en-bas, & dirigée de façon qu’il ſemble que l’oiſeau ne peut la lever. Sur le front, il y a ſix crins noirs très-longs qui forment une autre huppe que l’oiſeau peut lever & baiſſer à volonté, l’eſpace entre ces deux huppes eſt blanc, & ſorme une bande tranſverſale ſur le ſommet de la tête ; le tour des yeux eſt garni de petites plumes roides qui ſont blanches : la poitrine & le ventre ſont d’un beau violet foncé, les petites plumes qui recouvrent les ailes ſont brunes ; celles qui ſuivent ou les moyennes, ainſi que les moins longues des grandes, ſont d’un blanc rouſsâtre, ſemées de lignes tranſverſales noires ondulées ; les plus grandes ſont d’un jaune rouſsâtre, coupées tranſverſalement par des lignes noires ondulées ; les petites plumes des ailes en-deſſous ſont brunes, les grandes ſont griſes, le dos, le croupion & la queue ſont d’un verd foncé, la partie ſupérieure du bec eſt noire ; l’inférieure eſt jaune à ſa racine, & noire dans le reſte de ſa longueur ; l’iris & les pieds ſont jaunes.

Le Pigeon Hollandais.

Cet oiſeau a quelque rapport pour les couleurs au Founingo