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ET A LA CHINE. Liv. IV. 161

quelquefois une crête & des appendices d'une excessive grandeur, tandis que ses femelles ont ces parties charnue, mal prononcées. Ces différences n’en établissent cependant point à nos yeux entre les races & les individus, parce que nous sommes bien convaincus & bien certains de leur identité. La même différence doit-elle nous porter à en établir entre la Poule sauvage & la Poule domestique, parfaitement semblables d'ailleurs ? Toute difficulté seroit levée, si, comme des personnes dignes de foi, & qui vivent à la campagne, me l’ont assuré, il y a des Poules villageoises absolument privées de crête & d’appendices; ce que je n’ose assurer, ne l’ayant pu vérifier moi-même : mais ces Poules villageoises sont au moins celles qui ont en général une crête & des appendices plus petites ; par ce trait même , qui paroissoit d’abord différentiel, elles se rapprochent davantage de la Poule sauvage.

Le dessus de la tête, le commencement du col en-arrière sont couverts de plumes courtes, étroites, grisâtres. Les joues & le dessous de la gorge, sont blanchâtres , & ces parties nues dans le Coq, sont couvertes dans la Poule de plumes très-petites & peu nombreuses.

Les plumes du col en-arrière sont brunâtres , rayées longitudinalement dans leur milieu de roux blanc.

Les plumes du col en-devant, celles qui couvrent le sternum, & le ventre, sont brunes, rayées longitudinalement de blanc sale dans leur milieu.

Les plumes qui couvrent les côtés ou les flancs sont grises.

Celles du dos sont d'un brun clair teintées de gris, & le tuyau forme dans la longueur de ces plumes, une raie longitudinale très-étroite, d'un roux lavé. Les petites & les gran

Tome II. X