le sommet de la tête que sur ses côtés & sous la gorge, sont
proportionnellement plus étendues dans le Coq fauvage que
dans le Coq de basse-cour ou le Coq villageois ; c'est sur-tout
celui-ci que je prendrai pour sujet de comparaison, parce que
vivant plus en liberté, il est probable que ton espéce est moins
altérée. Les mêmes parties qui sont nues dans le Coq sauvage,
le sont aussi dans le Coq de basse-cour, elles le sont encore
dans plusieurs races ou variétés, telles que celles du Coq nain
ou Anglais , du Coq à plumes de soie, &c. On retrouve
donc dans le Coq de basse-cour & dans plusieurs races, la
même disposition par rapport à la nudité des parties de la tête
qui s'observe dans le Coq sauvage ; la plus grande étendue de
ces parties dans ce dernier, ne paroît qu'une différence très-
légère, & qui n'en indique pas une fuffifante pour ifoler cette
efpéce.
Les plumes courtes, roides, à barbes désunies, réfléchies de bas en haut, qui couvre le méatauditif & forment de chaque côté de la tête du Coq fauvage une tache à-peu-près ovale , grisâtre ou de couleur de perle, se retrouvent dans le Coq de basse-cour, ont la même structure, sont disposées de même, & forment une semblable tache de chaque côté. Ces plumes, dont la structure, la disposition, sont plus importantes que celles des autres plumes, parce que celles-ci influent sur une organe très-intéressant, offrent dans toutes les races le même méchanisme, & se retrouvent dans toutes les variétés, avec cette différence seule, que dans quelques races elles sont cachées sous d'autres plumes qui les couvrent, en débordant les parties voisines.
Les plumes du col sont longues, étroites, lustrées & flot