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que la portion de la plume qui est rousse; celle qui est cachée, eftrayée de blanc dans son milieu, de noir fur les côtés, & accompagnée à ton origine dun duvet grisâtre.

Les couleurs & la difpofition des grandes & des petites cou¬ vertures de l'aile, la font paroître vers ton pli, rayée de noir & de blanc, & couverte au-deffous de l'endroit où elle s'attache au corps dune plaque rounè, luftrée, glacée de marron. Il faut noter encore que les grandes couvertures des aîles font comme ftriées tranfverfalement.

Les couvertures de la queue font longues, flottantes, d'un violet foncé, chatoyantes & donnant des reflets comme l'acier bruni; ces plumes ou plutôt leurs barbes, forment à leur origine un duvet très-doux au toucher, Enfin la queue eft compofée de quatorze plumes féparées en deux portions inclinées lune vers l'autre, formant un angle aigu. Les deux plumes du milieu plus longues que les autres forment un arc, dont la convexité eft tournée du côté du corps de l'oiseau.

Si après avoir décrit le Coq sauvâge, je le compare au Coq domestique, je trouverai entre eux une conformité exacte dans les parties dont les Naturalistes ont tiré les caractères génériques de cet oiseau. Mais comme j'ai traité cet objet au commencement de cet article, & qu'on en peut juger d'aprèslâ defcnption que je viens de faire, fans m'arrêter davantage à comparer le Coq sauvâge & le Coq domestique relativement aux pâmes caracléristiques de leur genre , je vais enayer de les comparer dans des parties qui, quoique moins intéressantes, peuvent concourir à faire reconnoître l'identité ou la difparité defpèce. Les parties dégarnies de plumes, tant fur