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IV


Le soir même, Jacqueline racontait à Léonora, venue après le dîner passer une heure avec elle, l’aventure de sa visite à la mère Gambier.

— Comme tu restes bien dans ton type ! observa mademoiselle Barozzi ironiquement. Quel besoin avais-tu d’entrer chez Roustan ? Ne pouvais-tu toi-même faire l’arrangement avec n’importe lequel des gargotiers de la rue ?

— Tiens, c’est vrai ! Je n’y avais pas pensé, dit Jacqueline.

Puis elle reprit, en appuyant sa tête au dossier de la chaise longue où elle s’étendait.

— Tu le connais alors, ce peintraillon ?

— Oui, je l’ai vu quand il était encore presque un gamin chez l’abbé Werner, qui aimait beaucoup sa mère, une malheureuse créature à qui tout ce qui peut arriver de désastres est arrivé, et le reste avec ! Elle