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d’hui même, et qu’elle regrettait bien de ne pas trouver madame pour lui faire ses adieux.

Jacqueline monta l’escalier, frappant la rampe à petits coups avec la carte de Maud qu’elle gardait à la main. Ce départ la laissait indifférente. L’histoire de la veille lui paraissait avoir cent ans. Qu’était-ce que tout cela ? Rien ! Rien n’était rien. À quoi bon s’obstiner à vivre, puisque les émotions les plus véhémentes durent un instant, puisque les plus douces laissent la bouche amère et le cœur excédé ?… À quoi bon ?