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318 LA GUERRE DE 487 0. A Bientot on sut, par les reconnaissances faites par la cava- ' lerie, que les Français avaient quitté Albert et que le1u·s corps s’étaient mis en marche sur Combles et Sai1ly-Sai1- . Iisel. Une de leurs brigades, celle du général Pauly, nou- vellement formée, occupa Bapaume; la brigade lsnard en- tra dans Saint-Quentin, d’où le général zur Lippe se retira sur Ham, conformément à l’ordre qu'il avait reçu. Alors le général de Gœben aussi se mit en marche dans la direc- tion de l’est en se servant des routes de lnrive droite comme de la rive gauche de la Somme, afin d’atteindre l’ennemi àtemps encore. 17 janvier. — Le 17, la 12* brigade de cavalerie conti- nua à. marcher à droite, vers la Fère, la t6' division sur Ham. La 3° division de réserve et la brigade de cavalerie de la garde arrivèrent à Nesle, la l5' division et l’artillerie de corps atteignirent Villers-Carbonne}. On avait constitué une réserve générale avec les tr·oupes qui étaient venues de Rouen en dernier lieu; elle suivit l’armée jusqu’a Har- bomiières. Sur la rive nord de la Somme, la subdivision du général comte von der Grœben s’avança jusqu’au delà de Péronne, qu’el1e ne dépassa pas de beaucoup. Les quatre divisions françaises avaient marché en avant dans la direction de Vermand, de telle façon que le lende- main elles pouvaient opérer leur jonction à. Saint-Quentin. Le 23° corps devait se diriger sur la ville par la route di- recte, tandis que le 22° franchirait la Somme plus en aval et prendrait position au sud de Saint-Quentin. 18 janvier. — Du côté des Allemands, la16° division et la 3** division de réserve se portèrent en avant, sur la rive sud de la Somme, vers Jussy et Flavy, la réserve suivant