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338 LA GUERRE DE 1870. chevaux par la bride. Le général commandant le corps d’armée avait pris place sur un coffret d’3V8.Dt·tl'3·lI1§·S0]1 état-maj or suivait à pied. Mais toute la colonne se vit arrétée parce que,à la tète, un certain nombre de chevaux étaient tombés. Il fallut renvoyer l’arti1lerie de corps enlui recom- mandant de chercher, le lendemain, à avancer par Vancé. Afin de faciliter la marche de la 20* division, le général de Woyna avait reçu l’ordre de se détourner de sa direc- tion primitive et de se porter dans le flanc gauche de l’en- nemi. Quand il s’appr0cha de la vallée il n’entendit rien qui annonçàt que l’engagement durait encore et son déta- . chement revint sur Vancé; mais à Brives la colonne princi- pale rencontra de nouveau de la résistance à 3 heures et demie. L’ennemi ouvrit sur elle un feu très nourri de la. hauteur située aunord-est de la localité. Même pour l’in- fanterie il était impossible d’avancer en quittant la grande route; il fallut donc se porter en avant sur celle-ci; mais · la 39* brigade attaqua l’ennemi avec une vigueur telle qu’il rétrograda. . _ Il faisait .nuit noire quand, a 6 heures et demie,le colonel de Valentini continua la marche avec quatre bataillons jusqu’à Saint-Pierre; il y fit 100 prisonniers et captura un convoi de 100 voitures chargées. Les troupes qui tenaient la tète du X° corps passèrent la nuit a Brives et à Vancé; mais pour les autres les cantonne- ments s’étendaient en arrière, jusque tout près de la vallée du Loir. La 14* brigade de cavalerie n’était pas davantage parvenue à gagner du terrain. En ce quiconcerne le Ill° corps, la 6* division s’était ‘ portée en avant avec l’artille1ie de corps sur la grande route par Bouloire, la 5** a sa gauche en prenant des che-. mins latéraux.