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292 , , LA'GUERRE DE 1870. ` rables, serait renvoyé à Orléans pour se refaire. Mais, même après avoir été rejoint par le X° corps, le grand—duc se trouvait encore en face d’un ennemi supérieur du double et il s’agissa.it non pas tant de le poursuivre que de se maintenir contre lui sur la défensive. ` 10 décembre. — Le 10 décembre dès l’aube, le général Chanzy renouvela son attaque et bientot les Bavarois aussi · durent s’avancer po11r lui tenir tète. En effet, les masses profondes du 17* corps s’élancaient ` à 7 heures contre Origny; elles y firent 150 prisonniers et pénétrèrent dans Villejouan. La 43* brigade à Cernay, la 4* bavaroise et six batteries à Villechaumont résistaient sur le front, tandis que le général de Tresckow se mettait en marche sur Villorceau et Villemarceau pour se porter sur le flanc droit des Francais. Dans cette dernière localité, deux de ses bataillons, soutenus par quatre batteries, résistaient ·à toutes les attaques que l’ennemi exécutait d’0x,;igny et de Toupenay. A midi, le gros de la 17* division procéda à l’attaque de Villejouan. La `les Français opposèrent une résistance opiniàtre. Jusqu’à 4 heures on se disputa avec acharnement et en subissant des pertes graves les maisons de la localité ; à ce moment, de nouvelles masses ennemies arrivèrent pour reconquérirla position dont une ferme était encore aux mains des défenseurs. Mais toute l'artil- lerie de la division prussienne_ s’était mise en position au sud de Villemarceau, deux batteries à cheval du X* corps vinrent se joindre à elle et de Cernay les batteries de la 22* division ouvrirent le feu. L’action concentrique de toutes ces batteries fit échouer les attaques ultérieures du 17* corps francais. . Beaugency venait d’ètre occupé par des fractions du