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BATAILLE D`ORLEANS. 213 La t'" division de cavalerie, renforcée par des détachements d’infanterie, devait, a l’aile gauche, reconnaître le pays dans la direction de l’Yonne, la 6‘*suivrait l’aile droite. Le grand- duc, qu’on avait invité a prendre lui—même les dispositions concernant sa marche en avant a l’ouest de la route de Paris, ordonna a la 22* division de soutenir l’attaque di- rigée sur Artenay, au corps bavarois de se porter en avant a Lumeau et a la 7j division de rester pour le moment a Anneux. La 4* division de cavalerie fut chargée du service de reconnaissance sur le flanc droit. ' Le 3 décembre dès 9 heures du matin, le 1lI° corps d’ar- mée rencontra l’ennemi, fort de 8 bataillons et de 6 batte- ries, a Santeau. En conséquence, la 6* brigade et l’artillerie de la 6* division, qu?on avait eu soin de faire marcher à la suite des bataillons les plus avancés, se déployerent à la Brosse. Après que l’artillerie eut echange a peine quelques coups de canon, une des batteries de l’aile gauche dut re- venir en arrière; par contre, l’artillerie de corps venait prendre position a l’aile droite et a midi 78 pièces pI,`I1S· siennes avaient ouvert le feu. Cédant a cette énorme supériorité, les Françaisbattirent en retraite sur Chilleurs; mais les batteries allemandes s’étant portées en avant jusqu’à la distance de 2000 pas de cette localité et un bataillon de chasseurs menaçant de les pren- dre en flanc, ils rétrogradèrent davantage encore jus- que dans la forêt ; à 3 heures, une partie de Ia 5* division les y suivit en prenant par la percée menant au sud, tandis que la 6* division s’avançait par la grande route. Celle-ci avait été rendue impraticable en beaucoup d’endroits, aussi les troupes n’atteignirent-elles qu’à 6 heures du soir la clairière de Loury. Sur la droite on avait entendu une fusillade fort vive,- l8