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256 LA GUERRE DE 1870. qu’à H heures celui-ci se trouvait encore sur l`autre rive de la Marne, il donna immédiatement l’ordre aux deux au- tres corps de procéder à l’attaque générale. l A gauche, leur mouvement en avant fut arrète pendant quelque temps par les batteries allemandes mises en posi- tion entre Noisy et Villiers et quand le colonel d’Abendroth exécuta, des deux localités, avec six compagnies de la 48* brigade, une attaque vigoureuse, les Français V rétro- ' gradèrent jnsqu’aux vignobles couvrant le versant ouest du plateau; ils abandonnèrent même deux pièces; mais los Saxons, n’ayant pas d’attelages a leur disposition, ne pu- rent les emmener. Au centre de la ligne de bataille, la division Berthaut tenta de s’avancer au sud de Villiers, en dépassant cette ' localité; mais le feu des cinq batteries mises en position 'près du village et près de Cœuilly la décimèrent au point qu’elle se déroba à l’attaque d'un bataillon saxon. A l'aile droite enfm, les pièces que les Français avaient mises en batterie en avant de Champigny furent contrain- _tes par le feu de l’artillerie allemande à remettre l’avant- train. Elles étaient allées s’abriter plus au nord près des fours à plâtre. Un détachement d’infanterie s’était porté, en longeant la rivière, jusqu’à la Maison-Blanche; mais, dans l’intervalle,la ‘Z°brigade wurtembergeoise, quoiqu’elle sevît attaquée elle-méme à Sucy, avait envoyé deux com- pagnies et une batterie comme renforts à Chennevières. Partant du pavillon de chasse, les Wurtembergeois firent aux Français 200 prisonniers à la Maison-Blanche. Par I contre, leurs compagnies réunies àCœuilly échouèrentlors· qu’elles voulurent gravir la hauteur en avant de Cham- pigny et elles perdirent beaucoup de monde. Cependant une nouvelle attaque dirigée du 'pavillon de chasse contre