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252 .LA GUERRE DE 1870. l sur Garches et la Malmaison et avaient mis en fuite une partie des grand'gardes. Mais bientôt ils Se heurtèrent a des bataillons s’avançant en rangs serrés, et à midi ils battirent en retraite sur le Mont-Valérien. _ L’ARMÉE DE PARIS ESSAYE DE FORCER LE BLOCUS 30 novembre et 2 décembre. — Le 30 novembre la deuxième armée de Paris se mit en marche pour livrer la bataille qui allait décider du sort de la capitale. Afin d’empècher les Allemands d’envoyer des renforts sur le front d’attaque proprement dit, on dirigea de nou- veau des sorties sur presque tous les points de leur ligne d’investissement. · Le général Ducrot avait désigné la division Susbielle, de son 2° corps, pour marcher dans la direction du sud. Dès 3 heures du matin, elle commença sa marche, de R.osny, franchit la Marne sur un pont militaire établi à Créteil et, vigoureusement soutenue par les forts les plus rappro- chés, elle ouvrit de ce point le feu sur les avant-postes de la division wurtembergeoise établis à Bonneuil et a Mesly. Le général4i`()bernitz‘ avait à défendre une position très étendue. Sa l" brigade était postée aVilliers, dans la pres- qu’île de Joinville, la °Z° à Sucy-en·Brie et la 3° a Brévannes. La division avait été subordonnée au général en chef de l`armée de la Meuse et ce dernier avait reçu de Versailles l’ordre de la soutenir vigoureusement avec les troupes du XII" corps, voire même celles de la garde royale. I. Général commandant la division wurtembergeoise forte de trois brigades. (N. cl. T.) `