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MARCHE DE L'ARMÉE DE LA LOIRE SUR PARIS. 2âl D MARCHE DE L’ABMÉE DE LA LOIRE SUR PARIS En conséquence, le l6° corps s’avanca, le l" décembre, vers la voie ferrée, dans la direction d’0rgeres, le 17° suivit jusqu’à. ‘Patay et Saint-Péravy. En face d’eux, la l7° division, de la subdivision du grand- duc qui formait l’aile droite de la deuxième armée, était arrivée à Bazoches, la 22* à Toury et le corps bavarois aux environs d’0rgères. Aussi ce dernier recut—il le premier choc des ennemis. Attaquée de front par des forces considé- rablement supérieures, menacée d’ètre prise en flanc par la division de cavalerie Michel, la 1"brigade bavaroise dut se retirer à 3 heures à Villepion. La 2B, qui s’avançait d’0r- gères, fit halte a l’ouest de Nonneville et la M se déploya entre Villepion et Faverolles. Dans cette position les Bava- rois tinrent pendant un certain temps, en dépit des pertes graves qu’ils éprouvaient. A l’aile droite, le prince Léopold de Bavière, avec les quatre pièces de sa batterie qui se trou- vaient en état de tirer, arrêta le mouvement en avant de l’ennemi sur Nonneville ; mais conduits par l’amiral J auré- guiberry en personne,_les Français pénétrèrent dans Ville- pion. La nuit survenant, les munitions commençant à manquer, la l" brigade bavaroise rétrograda sur Loigny. la 2*, mais pas avant 5 heures, sur Orgères, ou la 3° arriva dans la soirée, tandis que la 4** avec rejoint à Loigny. _ L’engagement couta aux deux parties environ 1 000 hom- mes et les fractions les plus avancées des Bavarois s’étaient vues refoulées, mais pas bien loin. · Ce succès et des nouvelles fraiches de Paris faisaient naitre à Tours l’esp0ir, la certitude de vaincre. En effet, 16