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BATAILLE DE BEAUNE-LA-ROLANDE. 239 La nuit étant survenue, le X“ corps campa à Long-Cour, Beaune et Batilly, la 5° division s’établit en arriere de lui, tandis que la 9° était restée à Boynes, ou la l’° division de cavalerie fut également logée chez l’habitant. ‘ Dans la bataille de Beaune-la-Rolande, le général de Voigts-Bhetz avait dû tenir avec 11000 hommes contre 60 000 hommes, avec trois brigades contre six divisions françaises,jusqu’à ce qu’on put le secourir, versle soir. Ses pertes s’élevaient à 900 hommes, tant tués que blessés, tandis que les Francais avaient perdu 1300 hommes sans compter les 1 800 prisonniers que leur firent les Allemands. Le soir, le Q0° corps français rétrograda jusqu’à Bois- Commun et Bellegarde; le 1S°, par contre, s’était maintenu à Venouille et à Juranville, donc tout contre lc front du X° corps, sur le terrain qui avait été conquis sur ce der- nier. Il fallait par conséquent s’attendre à voir la bataille recommencer le lendemain. Aussi le prince Frédéric-Charles prescrivit-il aux X° et IlI° corps de prendre, le 99, la formation de combat. L’ordre fut donné au IX° de se rapprocher en envoyant deux bri- gades à Boynes et à Bazoches, tandis que les autres suivraient dès que.la subdivision d’armée du grand-duc aurait at- teint la route de Paris. En effet, la 4° division de cavalerie qui tenait la tète de la subdivision arrivait à Toury dans le courant de la journée, tandis que l’infanterie atteignait Allaines et Orgères. La 5° division de cavalerie marchant sur le tlanc droit n’avait rencontré de résistance qu’à Tournoisis. Le général Crouzat, ayant envoyé son rapport à Tours dans la soirée du 28, fut invité à renoncer pour le moment à une nouvelle attaque. En conséquence, l’aile droite fran- çaise aussi rétrograda. Le 30, les deux corps firent une