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BATAILLE DE NOISSEVILLE. 131 rique de l’ennemi, mais celui-ci avait pénétré dans le vide entre la 3° et la 4° brigade et, depuis Noisseville, il mena- çait toujours Servigny en flanc. 1*** septembre. - Le 18** division avait fait une marche de nuit et, ai 4 heures du matin, elle était arrivée de la rive gauche sur la droite : de ses deux brigades, l’une alla ren- forcer l’aile droite, l’autre l’aile gauche de la ligne Malroy- Charly-Bois de Failly. Dèslors, la 25** division put se poster d’Anti1ly à Sainte-Barbe: avec la 6° brigade de Landwehr elle y constitua une réserve pour la position Poix-Servigny. Un épais brouillard couvrait encore la vallée, le 1°’ sep- tembre au matin,mais toutes les troupes avaient déjà pris les armes. Le maréchal Bazaine, pour ce jour-la aussi, désigna aux généraux commandant les corps d’arrnée l’enlèvement de Sainte—Barbe comme le premier but qu’il faudrait atteindre afin de rendre possible la marche de l’armée vers le nord ; « au cas contraire, l’armée se maintiendrait sur ses posi- tions ». Par la, il ne pouvait entendre que le terrain com- mandé par le canon de Metz, et cette phrase montre qu’ilne comptait guère sur le succès. Pour empecher l’ennemi de progresser davantage encore dans le flanc gauche de la l" division, la 3° brigade s’était déployée dès 5 heures du matin sur la route de Sarrelouis; 20 pièces se mirent à battre le terrain dans la direction de Montoy et, après que l’artillerie eut, Pendant un certain temps, canonné Noisseville, le 43° régiment se précipita, à 7 heures, dans le village. Une lutte acharnée s’engagea entre lui et les Français qui le défendaient maison par mai- son ; ils furent secourus par deux de leurs brigades et, après une vive résistance, le régiment fut refoulé. C·’était