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mécanique se fondent aux hypothèses les plus hardies de la cosmogonie, nous terminons l’analyse des travaux de Poincaré.



Je n’ai pu donner qu’une idée incomplète de l’œuvre immense qu’il a accomplie, des problèmes qu’il a traités et qu’il faudra approfondir, des domaines qu’il a découverts, où plusieurs générations de mathématiciens auront à travailler.

Ses travaux ne font que pousser à de nouveaux travaux. C’est la destinée des œuvres des grands génies. Ils ont donné la clef pour résoudre des problèmes et ont satisfait la curiosité scientifique en dévoilant des secrets de la nature, mais ils n’ont fait au fond qu’augmenter cette curiosité en ouvrant des horizons nouveaux et en éloignant le but des aspirations scientifiques.

Vito Volterra