Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VARIANTES
DU CHANT DEUXIÈME.
Vers 3 : | |||
C’est, à mon sens, le plus cher avantage.(R.) |
Vers 6. — Édition de 1756 :
* C’est à l’Amour à nous cueillir la rose ; | |||
Mes chers amis, ayons tous cet honneur ; | |||
Ainsi soit-il ; mais parlons d’autre chose. | |||
* Vers les confins…(K.) |
Vers 78. — On lit dans quelques manuscrits :
Voici le fait : le père Grisbourdon, | |||
Grand cordelier, grand chercheur d’aventure, | |||
Prêcheur de nonne, écumant de luxure, | |||
Avait juré son froc et son cordon, | |||
* Son Dieu, son diable, et saint François d’Assise, | |||
Que dans ses lacs Jeannette serait prise. | |||
D’une autre part, un large muletier | |||
Non moins hardi, non moins franc du collier, | |||
Grossièrement soupirait pour la belle, | |||
Et par état se croyait ne pour elle. | |||
* L’occasion, la douce égalité, | |||
* Faisaient pencher Jeanne de son côté. | |||
* Mais sa pudeur triomphait de la flamme | |||
* Qui par les yeux se glissait dans son âme. | |||
Le franciscain vit sa naissante ardeur ; | |||
* Mieux qu’elle encore il lisait dans son cœur. | |||
Ce moine était grand clerc dans l’art magique, | |||
Art cultivé dans ce beau siècle antique, | |||
De nos savants en nos jours ignoré ; | |||
Car aujourd’hui tout a dégénéré. | |||
* En feuilletant…(K.) |
Vers 99. — Édition de 1762 :
* Qu’il saisirait ce beau palladion. | |||
« J’aurai, dit-il, ma Jeanne en ma puissance ; |