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SUR LE DÉSASTRE DE LISBONNE

qu’il y a autant de faiblesse dans les lumières de l’homme que de misères dans sa vie. Il expose tous les systèmes en peu de mots. Il dit que la révélation seule peut dénouer ce grand nœud, que tous les philosophes ont embrouillé ; il dit que l’espérance d’un développement de notre être dans un nouvel ordre des choses peut seule consoler des malheurs présents, et que la bonté de la providence est le seul asile auquel l’homme puisse recourir dans les ténèbres de sa raison, et dans les calamités de sa nature faibles et mortelle.

P. S.[1] — Il est toujours malheureusement nécessaire d’avertir qu’il faut distinguer les objections que se fait un auteur de ses réponses aux objections, et ne pas prendre ce qu’il réfute pour ce qu’il adopte.

  1. Ce P. S. est aussi de 1756. (B.)