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VARIANTES


DU POËME SUR LA LOI NATURELLE.


EXORDE

Vers 2 :

Sont l’exemple des rois et la leçon des sages.

Vers 19 :

L’art des vers en effet, utile au genre humain,
S’il est partout frivole, est quelquefois divin.
Qu’importe aux bons esprits que le flatteur d’Octave.

Vers 28 :

Ou qu’il décrive en vers.

Vers 31 :

. . . . . . . . . . . . Mais surtout son devoir.

Vers 34. — C’est ici que finit l’exorde dans la première édition.

Vers 35 . — Ce poëme fut aussi adressé à Mme  la margrave de Bareith (voyez ci-après la variante du vers 68, Deuxième Partie). L’Exorde commence ainsi dans une ancienne copie :

Souveraine sans faste, et femme sans faiblesse,
Vous dont la raison mâle et la ferme sagesse
Sont pour moi des attraits plus chers, plus précieux.
Que ces feux séduisants qui brillent dans vos yeux :
Digne ouvrage d’un Dieu, connaissez votre maître ;
La main des préjugés défigura son être.
* Dans le fond de nos cœurs il faut chercher ses traits. (K.)

— Colini dit que ce poëme fut dédié à la duchesse de Saxe-Gotha. Voltaire lui-même, dans sa lettre à d’Argental, du 22 mars 1736, parle aussi de la dédicace à cette princesse. Ce n’était donc pas à la margrave de Bareith. (B.)