VARIANTES
DE LA MORT DE Mlle LECOUVREUR.
Vers 13. — Dans les premières éditions, on lisait :
Qu’à ces arts désolés font des prêtres cruels :
Un objet digne des autels
Est prive de la sépulture !
Et dans un champ profane on jette à l’aventure
De ce corps si chéri les restes immortels !
Non, ces bords désormais, etc.
Vers 48. — Après ce vers :
Quiconque a des talents à Londre est un grand homme,
on lisait ceux-ci dans les premières éditions :
Le génie étonnant de la Grèce et de Rome,
Enfant de l’abondance et de la liberté,
Semble, après deux mille ans, chez eux ressuscité.
O toi, jeune Sallé, fille de Terpsichore,
Qu’on insulte à Paris, mais que tout Londre honore,
Dans tes nouveaux succès, reçois avec mes voeux
Les applaudissements d’un peuple respectable,
De ce peuple puissant, fier, libre, généreux,
Aux malheureux propice, aux beaux-arts favorable.
Des lauriers d’Apollon, etc.
Mlle Sallé, célèbre danseuse de l’Opéra de Paris, était alors en Angleterre. (K.)