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est celui de Corisandre, qui était le XIVe dans l’édition de 1756 ; enfin le chant XII de 1755 forme, en 1757, les chants XX et XXI.

La Pucelle d’Orléans, poëme héroï-comique en dix-huit chants, nouvelle édition sans faute et sans lacune, augmentée d’une épître du P. Grisbourdon à M. de Voltaire, et un jugement sur le poëme de la Pucelle à M***, avec une épigramme sur le même poëme. À Londres, chez les héritiers des Elzévirs, Blaew et Vascosan, 1761, petit in-12 de 180 pages.

Cette édition, qui a pour épigraphe : Non vultus, non color unus, est une réimpression de l’édition in-32 de 1756. Elle présente toutefois une variante remarquable ; le vers 43 du chant VI y est ainsi imprimé :

Quel doux espoir, quelle flamme hardie.


Les autres éditions portent :

Quel trait de flamme et quelle idée hardie.

La Pucelle d’Orléans, poëme héroï-comique en vingt-quatre chants, nouvelle édition avec de belles figures. À Londres, aux dépens de la Compagnie, 1761, petit in-8o de 224 pages.

La division en vingt-quatre chants est comme dans l’édition de 1757.

La Pucelle d’Orléans, poëme divisé en vingt chants, avec des notes ; nouvelle édition corrigée, augmentée, et collationnée sur le manuscript de l’auteur ; Genève, 1762, in-8o, avec vingt figures qui ne sont pas toutes obscènes.

C’est la première édition avouée par l’auteur. Le chant de Corisandre n’en fait point partie ; mais elle est augmentée de cinq chants entiers, de la Préface de dom Apuleius Risorius, de notes mises au bas des pages. Elle contient un grand nombre d’additions et corrections dans divers chants. Ceux qui ont été ajoutés sont les VIII, IX, XVI, XVII, XVIII[1] (aujourd’hui les VIII, IX, XVI, XVII et XIX). Le chant XX est une version presque entièrement nouvelle du chant XV de 1755, ou XVIII de 1756.

La Pucelle d’Orléans, poëme divisé en vingt chants, nouvelle édition augmentée de cinq chants nouveaux et de notes, collationnée sur le manuscript de l’auteur, enrichie de variantes, de belles figures, et de jolies vignettes. À Londres, aux dépens de la Compagnie, 1764, grand in-8o, avec figures.

C’est une réimpression de l’édition de 1762 ; mais on a ajouté des variantes. Le chant de Corisandre est en forme de note au bas du chant XVII. C’est aussi au bas du chant XX qu’est le texte du chant XVIII de 1756. Les cinq chants nouveaux promis sur le titre sont ceux qui avaient

  1. Le dix-huitième chant de 1762 avait déjà été publié dans le Journal encyclopédique du 1er  avril 1761, avec suppression de trois vers.