VARIANTES
DU CHANT QUATRIÈME.
��Vers o3 :
Certain Anglais, ccuniaiit de colère. (R.)
Vers 69 :
La froide crainte et la confusion
Sur les Anglais répandent leur poison.
Les cris perçants et les clameurs qu'ils jettent,
Les hurlements que les échos répètent,
Et la trompette, et le son des tambours,
Font un vacarme à rendre les gens sourds.
Le grand Chandos, toujours plein d'assurance,
Leur crie : « Enfants, conquérants de la France,
'Marchez à droite... (K.)
Vers 284. — Dans l'édition de 1756, et dans presque toutes les autres, ce génie se nommait Conculix'. Après de sa double naliire, on lisait :
Mais Conculix avait oublié net
- De demander un don plus nécessaire,
- Un don sans quoi nul plaisir n'est parfait,
- Un don charmant; eh quoi? celui de plaire.
Dieu, pour punir ce génie effréné,
Le rendit laid comme un diable incarné;
Et l'impudique avait dessous le linge
Odeur de bouc, et poil gris d'un vieux singe :
Pour comble enfin, de lui-même charmé,
Il se crojait tout fait pour être aimé.
De tous côtés on lui cherchait des belles,
Des bacheliers, des pages, des pucelles
Et si quelqu'un à ce monstre lascif
N'accordait pas le plaisir malhonnête.
Bouchait son nez ou détournait la tête,
"Il était sûr d'être empalé tout vif.
��1. Voltaire avait conservé, dans l'édition de 1762, ce nom, qu'il s'est depuis décidé à chan- ger. « Plusieurs vertueuses dames ont été, disait-il, effarouchées du nom de Conculix; mais nous croj-ons, avec tous les savants de l'Europe, que c'est une fausse délicatesse : car il fau- drait, sur ce principe, proscrire conviv, ccDicuncnce, concupiscence, et cent autres mots de cette espèce. » ( R.)
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