Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome8.djvu/551

Cette page n’a pas encore été corrigée

STANCES. 0:33

��XXVIII.

��A L'IMPÉRATRICE DE RUSSIE CATHERINE II,

A L' OCCASION DE LA PRISE DE CHOCZIM I^AR L3S RUSSES,

EN neo.

Fuyez, vizirs, hachas, spahis, et janissaires : Si le nonce du pape, allié du mufti, Se damnait en armant vos troupes sanguinaires, Catherine a vaincu, le nonce est converti.

Il doit l'être du moins ; il doit sans doute apprendre A ne plus réunir la mitre et le turhan. Malheureux Polonais! le fer de l'Ottoman Mettait donc par vos mains la république en cendre!

De vos vrais intérêts devenez plus jaloux. Rome et Constantinople ont été trop fatales : Il est temps de finir ces horribles scandales ; Vous serez désormais fortunés malgré vous.

Bientôt de Gallitzin la vigilante audace

Ira dans son sérail éveiller Moustapha,

Mollement assoupi sur son large sofa,

Au lieu même où naquit le fier dieu de la Thrace.

Minerve du Nord! ô toi, sœur d'Apollon! Tu vengeras la Grèce en chassantces infâmes, Ces ennemis des arts, et ces geôliers des femmes. .Te pars; je vais fattendre aux champs de Marathon.

�� �