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512 STANCES.

Vous qui n'avez point de faiblesse, Pas même celle de blâmer Ceux qu'on voit un peu trop aimer Ou leurs erreurs où leur maîtresse !

Adieu ; puis-je me consoler Par votre amitié noble et pure? Le roi me fait un peu trembler; Mais le urand homme me rassure.

��VIII.

A MADAME DU CHATELET^

(17412)

Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi Tàge des amours ; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore, -

Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire. Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire.

De son inflexible rigueur"' Tirons au moins quelque avantage. Oui n'a pas l'esprit de son âge De son âge a tout le malheur.

��i. Huit do ces stances furent envoyées à Cidoville le M juillet 1741,

2. Voltaire avait alors quarante-sept ans.

■i. Au lieu de cette strophe et de la suivante, on lisait d'abord :

Que le matin touche à la nuit! Je n'eus qu'une heure ; elle est finie. Nous passons : la race qui suit ©("'jà par une autre est suivie.

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