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480 VARIANTE Dl- LA xNOTE DE M. MORZA.

une partie de l'Europe, et que ses secousses se fassent sentir aux extrémités (ie l'Asie et de l'Amérique, il faut encore que le repos des villes soit conti- nuellement troublé par des misérables qui veulent se venger de leur obscu- rité en se déchaînant contre toute espèce de mérite. Ces taupes, qui soulè- vent un pied de terre dans leurs trous, tandis que les puissances du siècle (■'branlent le monde, ne sont pas éclairées par la lumière qu'on leur présente ici. mais on se croira trop heureux si ce peu de vérités peut germer dans l'esprit de ceux qui, étant appelés aux emplois publics, doivent aimer la modération, et avoir le fanatisme en horreur. »

— Une réponse à ce post-scriptum parut longues années après. Elle est intitulée Post-scriplimi d'un morceau de prose que M. de Voltaire avait fait imprimer à la suite de la première édition qu'il donna de son Ode sur la mort de la princesse de Bareith, et est imprimée dans une bro- chure ayant pour titre : Lettre du docteur Chlevalès à M. de Voltaire, ■1772, in-8°, et qu'on réimprima sous ce titre : Qxion y réponde, ou Lettre du docteur Chlevalès à M. de Voltaire, 1772, in-8°.

Voltaire avait supprimé son post-scriptum dès 1761. (B.)

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