Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome8.djvu/442

Cette page n’a pas encore été corrigée

VARIANTES

DE L'ODE VI.

��Vers 24. — L'auteur a supprimé la strophe suivante, qui était la cinquième dans la })remière édition :

Je crois voir ces plaines stériles

Dont nos cultures inutiles

N'ont pu fei'tilisiT le sein ;

Ou le bronze informe et rebelle,

Indocile à la main fidèle

Qui conduit les traits du burin.

Vers 30. — La première édition contenait les strophes suivantes, que l'auteur a fait disparaître :

Tel fut ce plagiaire habile Et de Marot et de d'Ouville, Connu par ses viles chansons : Semblable à l'infâme Locuste, Qui, sous les successeurs d'Auguste, Fut illustre par ses poisons.

Dis-nous, Rousseau, quel premier crime Entraîna tes pas dans l'abîme Où j'ai vu Saurin te plonger? Ahl ce fut l'oubli des services : Tu fus ingrat, et tous les vices Vinrent en foule t'assiéger.

Aussitôt le dieu qui m'inspire T'arracha le lutii et la lyre *

Qu'avaient déshonores tes mains : Tu n'es plus qu'un reptile immonde, Rebut du Parnasse et du monde. Rongé de tes propres venins.

En vain la triste Hypocrisie Des fureurs de ta frénésie

�� �