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VARIANTES DU CHANT IX. 2H

L'un tenait sa cuirasse cncor de sang trempée;

L'autre avait détache sa redoutable épée,

Et riait en voyant dans ses débilos mains

(le fer, l'appui du trône et l'olTroi des humains.

Tandis que de l'amour Henri goûtait les charmes, Son absence en son camp répandait les alarmes; Et ses chefs étonnés, ses soldats abattus, Ne marchant plus sous lui, semblaient déjà vaincus. Mais le génie heureux qui préside à la France Ne souffrit pas longtemps sa dangereuse absence; 11 va trouver Sully d'un vol léger et prompt. Il lui dit de son roi la faiblesse et l'affront. Non moins p.udent ami que philosophe austère, Sully sut l'art heureux de rci)rendre et de plaire; Dos solides vertus rigoureux sectateur. Favori de son maître, et jamais son flatteur; Avide de travaux, etc.

Vers 241. — Édition de 1728 :

Ils tremblaient pour ses jours : hélas! qui l'eût pu croire.

Vers 273. — Édition de 1723 :.

Ce guerrier généreux, conduit par la Sagesse.

Vers 284. — Édition de 4723 :

Par l'attrait des plaisirs il croit vaincre son cœur.

Vers 298. — Édition de 1723 :

Que lui seul fait sentir, que lui seul peut décrire.

Enfin, dans le repos où sa vertu lanp,uit, 11 voit Sully paraître, il le voit, et rougit.

Vers 315. — Édition de 4723 :

Mais son silence même et ses regards baissés.

Vers 317. — Édition de 1723:

Sur ce visage austère où régnait la sagesse.

Vers 320. — Édition de -1723:

Tout autre eût de Sully mal reconnu le soin, Tout autre eût d'un censeur haï le front sévère. « Cher ami, dit le roi, tu ne peux me déplaire; Viens, le cœur de ton prince, etc.

Vers 325. — Édition de 4723 :

Je reprends la vertu que l'amour m'a ravie. 8. — La IIenhiade. \6

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