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VARIANTES DU GHANï III. 107

Mais l'auteur a senti que l'on devait pas faire rimer fols avec François^ qu'on prononce Français.

Vers 229. — Édition de 1723 :

Il eut même à souffrir, pour comble de douleur, Et la gloire de Guise et son propre malheur.

Vers 320. — On trouve dans l'édition de 1723 ces quatre vers, que l'auteur a retranchés, parce qu'ils rendaient le duc de Mayenne trop petit:

Mais Paris, occupe d'un nom si glorieux.

Sur un chef moins connu n'arrêtait point ses yeux :

Et ce guerrier si craint, que tout un peuple adore,

Si Guise était vivant, ne serait rien encore.

11 succède, etc.

Vers 331. — Dans l'édition de 1723, on lisait:

Mais souvent il se trompe, à force de prudence;

Il est irrésolu par trop de prévoyance, *

Moins agissant qu'habile; et souvent la lenteur

Dérobe à son parti les fruits de sa valeur.

' Voilà quel est Mayenne, et quelle est sa puissance.

Cependant l'ennemi du pouvoir de la France,

L'ennemi de l'Europe, et le vôtre, et le mien,

  • Ce roi dont l'artifice est le plus grand soutien,

Philippe, avec ardeur embrassant sa querelle,

Soutient des révoltés la cause criminelle;

Et Rome, qui devait, etc.

Vers 38o. — Édition de 1723 :

Partez, lui dit la reine, allez, jeune héros

Vers 387. — Édition de 1723: Ce n'est point votre roi.

Vers 420. — Les éditions de 1723 à 4764 portent: Si Mayenne est vaincu...

Le mot vaincus est deux vers plus bas. La correction est dans l'édition de 1768, in-4o.

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