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LETTRE A M. LE G**" DE G**’"'. 43

parlé (lo notre Sophonisbe^. Nous le renvoyons à ses chardons et à M. Frceport^.

Nous savons bien que l’opéra-comique, le singe de Nicolet, des fusées volantes, des lampions sur le rempart, et un vauvhall que nous appelons faxhall, brillante copie des inventions anglaises, l’emporteront toujours sur les beaux-arts que Mairet ressuscita, que lîotrou fortifia, que Corneille porta plus d’une fois jusqu’au sublime, que Racine perfectionna, et qui firent la gloire indiscutable de la France. C’est ce que déplorait en mourant notre autre oncle l’abbé Bazin"’ ; c’est ce que pensaient à leurs derniers moments Jérôme Carré et Guillaume Vadé, nos amis, qui auraient réformé le siècle présent s’ils avaient pu se réformer eux-mêmes.

Mille tendres respects.

LANTIN, neveu de feu M. Lanlin et de feu l’abbé Bazin.

\. Fréron ne parle de la Sophonisbe réparée à neuf qu’a, la date du 20 novembre 1770 ; voyez VAnnée littéraire, 1770, tome VII, pages 217 et suiv. (B.)

2. Personnage de VÉcossaise, peu civil avec Frelon ; voyez la scène i" de l’acte IV.

3. C’est le nom sous lequel Voltaire a public la Philosophie de l’histoire.