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47-4 JULES CKSAR.

Lorsque sa fomme aura dos rêves plus heureux. » Ils (liront tous : u César est devenu timide. » Pardonnez-moi, César, excusez ma tendresse ; Vos refus m’ont forcé de vous parler ainsi. I/aniitié, la raison, vous font ces remontrances.

CÉSAR.

Ma femme, je rougis de vos sottes terreurs, Et je suis trop honteux de vous avoir cédé. Qu’on me donne ma rohe, et je vais au sénat.

SCÈNE VII.

CÉSAR, BRUTUS, LIGARIUS, CIMBER, TRÉBONIUS, CINNA, CASCA, CALPllURNIE, PUBLIUS.

CÉSAR.

Ah ! voilà Puhlius qui vient pour me chercher.

PUBLICS.

P.onjour, César.

CÉSAR,

Soyez bienvenu, Publius. Eh quoi ! Brutus aussi, vous venez si matin ! Bonjour Casca ; bonjour, Caïus Ligarius, Je vous ai fait, je crois, moins de mal que la fièvre Qui ne vous a laissé que la peau sur les os. Quelle heure est-il ?

BRUTUS.

César, huit heures sont sonnées.

CÉSAR.

Je vous suis obligé de votre courtoisie. ^

(Antoine entre, et César continue.) : *■

Antoine dans les jeux passe toutes les nuits, |

Et le premier debout ! Bonjour, mon clier Antoine. *

ANTOINE.

Bonjour, noble César.

CÉSAR.

Va, fais tout préparer : On doit fort me blAmer de m’être fait attendre. Cinna, Cimber, et vous, mon cher ïrébonius, J’ai pour une heure entière à vous entretenir.