Seigneur, entre elle et vous marchant d’un pas égal,
Autrefois votre ami, jamais votre rival,
Je vous parle en son nom.
Au nom de la nature, et pour l’honneur du trône.
Nos lois…
Vous devriez rougir d’être leur protecteur.
Proposez une loi plus humaine et plus sainte ;
Mais ne l’imposez pas : seigneur, point de contrainte ;
Vous révoltez les cœurs, il faut persuader.
La prudence et le temps pourront tout accorder.
Que le prudent me quitte, et le brave me suive.
Il est temps que je règne, et non pas que je vive.
Régnez ; mais redoutez les peuples et les grands.
Ils me redouteront. Sachez que je prétends
Être impunément juste, et vous apprendre à l’être.
Si vous ne m’imitez, respectez votre maître…
Et nous, allons, Dictime, assembler nos amis,
S’il en reste à des rois insultés et trahis.