158 VAIUANTKS DES P^LOIMOES.
II I P PO II A M IF.
Vous les L’coutoroz, dioiix souverains du monde ;
Dieux ! autours de ma race en mailicurs si féconde.
Vous les voulez finir ; et la religion
Forme enfin les saints nœuds de la réunion
Qui rend, après des jours do sang et do misère,
Les peuples ; \ leurs rois, les enfants à leur mère ;
Si du trône des cicux vous ne dédaignez pas
D’honorer d’un coup d’œil les rois et les États,
Prodiguez vos faveurs à l, i vertu du juste.
Si le crime est ici, que cette coupe auguste
En lave la souillure, et demeure à jamais
Un monument sacré de vos nouveaux bienfaits.
^A Atrée.) Approcliez-vous, mon fils. D’où naît cette contrainte ? Et quelle horreur nouvelle en vos regards est peinte" ?
ATRÉE.
Peut-être un peu de trouhle a pu renaître en moi. En voyant que mon frère a soupçonné ma foi. Des soldats de Mycène il a mandé l’élite.
THY ESTE.
Je veux que mes sujets se rangent à ma suite ;
Je les veux pour témoins de mes serments sacrés ’,
Je les veux pour vengeurs, si vous vous parjurez.
HIPPODAMIE.
Ah ! bannissez, mes fils, ces soupçons téméraires. Honteux entre des rois, cruels entre des frères. Tout doit être oublié : la plainte aigrit les cœurs ; Rien ne doit de ce jour altérer les douceurs : Dans nos embrassements qu’enfin tout se répare.
(A Polémon.) Donnez-moi cette coupe.
MÉGAne, accourant. Arrêtez !
ÉROPE.
Ah ! Mégare, Tu reviens sans mon fîls !
ilÉGAHE, se plarani prùs d’Éropc.
De farouches soldats Ont saisi cet enfant dans mes débiles bras.
ÉROFE.
Quoi ! mon fils malheureux !
ÎI É G A R E.
Interdite et tremblante. Les dieux que j’attestais m’ont laissée expirante. Craignez tout.
THY ESTE.
Ah ! mon frère, est-ce ainsi que ta foi Se conserve à nos dieux, à tes serments, à moi ?…
I. L’édition stéréotype porte :
De nos serments, etc.