456 VARIANTES DES PÉPONIDES.
L’iiitprôt de l’Ktat lui parle à haute voix ; 11 faut bien qu’il l’écoute…
Page 143, vers Ki. — Mômo cMiition :
Prononcez devant moi ce serment nécessaire.
Page 144, vers 3. — Mcine (■dition r
Ce dépôt maliieiiroux arrosé de mes larmes.
Ibid., vers 9. — Même édition :
Vous savez troj), Krope, en tous les temps si chère.
Page 445, vers 13. — Voici les dernières scènes du cinquième acte, lelles qu’elles ont èlé imprimées jusqu’ici.
SCÈNE IV.
POLÉMON, IDAS.
IDA s.
Vous no les suivez pas ?
poli’ : mo\.
Non, je reste en ces lieux ; Et ces lil)ations qu’on y va faire aux dieux, (les apprêts, ces serments, me tiennent en contrainte. Je vois trop de soldats entourer cette enceinte ; \ DUS devez y veiller : je dois compte au sénat Des suites de la paix qu" il donne à cet Éiat. Ayez soin d’empêcher que tous ces satellites Ue nos parvis sacrés ne passent les limites. Que font-ils en ces lieux ?… Et vous, répondez-moi ; Vous aimez la vertu, même en flattant le roi ; Vous ne voudriez pas de la moindre injustice, Eût-ce pour le servir, vous rendre le complice ?
IDAS.
C’est m’outrager, seigneur, que me le demander.
POLE MOX.
Mais il règne ; on l’outrage, il peut vous commander Ces actes de rigueur, ces effets de vengeance, Qui ne trouvent souvent que trop d’obéissance.
IDAS.
Il n’oserait : sachez, s’il a de tels desseins,
Qu’il ne les confiera qu’aux plus vils des humains.
Osez-vous accuser le roi d’être parjure ?
PO LÉ MON.
Il a dissimulé l’excès de son injure ;
Jl garde un froid silence ; et depuis qu’il est roi.
Ce cœur que j’ai formé s’est éloigné de moi.
La vengeance en tout temps a souillé ma patrie :