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VARIANTES I)I£S I> K LO I »1UES. loo

l’iige 139, promier vers. — Mdma édition :

lùifiu de leurs forfaits j’ai connu la noirceur.

IhiiL, vers iï. — Fin du (lUiilrièine ; icte, dans l’édition de Ml’ô :

Cessez, filles du Styx, cessez, troupe infernale, D’épouvanter les yeux de mon aîeid Tantale : Sur Thyeste et sur moi venez vous acharner. Paraissez, dieux vengeurs, je vais vous étonner.

SCÈNE VII.

ATHÉE, POLÉMOX, IDAS.

ATRÉE.

Idas, exécutez ce cfue je vais prescrire. Polémon, c’en est fait, tout ce que je puis dire, C’est que j’aurai l’orgueil de ne plus disputer Mw cœur dont la conquête a dû peu me flatter. La paix est préférable à Tamour d’une femme ; Ainsi qu’à mes États je la rends à mon âme. Vous pouvez à mon frère annoncer mes bienfaits… Si vous le » approuvez, mes vœux sont satisfaits.

POLÉMON.

Puisse un pareil dessein, que je conçois à peine, iN’être point en effet inspiré par la haine !

A r r. É E, en sortant. Craignez-vous pour mon frère ?

POLÉMON.

Oui, je crains pour tous deux. Seconde-moi, nature, éveille-toi dans eux. Que de ton feu sacré quehpie faible étincelle Rallume de ta cendre une flamme nouvelle. Du bonheur de l’État sois l’auguste lien. iXature, tu peux tout ; les conseils ne font rien.

Pa.L^e ! 12, vers 4 :

Ér.oPE. Il est maître en ces lieux, nous sommes dans si’s mains.

THYESTE.

Les dieux nos protecteurs y sont seuls souverains. Celte variante a passé dans le texte de l’édition stéréotype.

Ibid., vers 24. — Edition stéréotype.

Pour(juoi tromperait-il, par tant de fausseté, L’espoir qu’il fait renaître au sein qui l’a porté ? 11 cède à vos conseils ; il pardonne à son frère ; Il souffre cet hymen devenu nécessaire : Avec l’humanité, la première des lois,