Attendant que monsieur fasse un plus grand partage.
J’y cours ; je sais compter.
L’adorable Ninon !
Pour remplir son devoir il faut peu de façon :
Vous le voyez, monsieur.
Cela n’est pas dans l’ordre,
Dans l’exacte équité : la justice y peut mordre.
Cette caisse au défunt appartint autrefois,
Et les collatéraux réclameront leurs droits :
Il faut pour préalable en faire un inventaire.
Je suis exécuteur qu’on dit testamentaire.
Eh bien ! exécutez les généreux desseins
D’un ami qui remit sa fortune en vos mains.
Allez, j’en suis chargé ; n’en soyez point en peine.
Quand apporterez-vous cette petite aubaine
Des deux cent mille francs en contrats bien dressés ?
Et quand remplirez-vous ces devoirs si pressés ?
Bientôt. L’oeuvre m’attend, et les pauvres gémissent :
Lorsque je suis absent tous les secours languissent.
Adieu…
Vous devriez employer prudemment
Ces quatre mille écus donnés légèrement.
Eh ! fi donc !
La débauche ! hélas ! de toute espèce
À la perdition conduira sa jeunesse.
Il dissipera tout, je vous en avertis.
Hem, que dit-il de moi ?
Pour votre bien, mon fils,