ACTE I, SCÈNE II. 349
l’intendant.
Votre fils, au contraire. Respectueux, poli, cherche toujours à plaire.
BABET.
Chariot est, je l’avoue, un fort joli garçon,
MADAME AUBONNE,
Notre marquis pourra se corriger. l’intendant.
Oh ! non : Il n’a point d’auiitié ; le mal est sans remède.
MADAME AUBONNE, cousant.
À l’éducation tout tempérament cède.
l’intendant, écrivant.
Les vices de l’esprit peuvent se corriger ;
Quand le cœur est mauvais, rien ne peut le changer.
SCÈNE II.
LES précédents ; g UIL lot, accourant. GLILLOT.
Ah ! le méchant marquis ! comme il est malhonnête !
MADAME AL’BONNE.
Eh Lien ! de quoi viens-tu nous étourdir la tête ?
GUILLOT.
De deux larges soufflets dont il m’a fait présent : C’est le seul qu’il m’ait fait, du moins, jusqu’à présent. Passe encor pour un seul, mais deux !
BABET,
Bon ! c’est de joie Qu’il t’aura souffleté ; tout le monde est en proie A des transports si grands, en attendant le roi. Qu’on ne sait où l’on frappe.
MADAME AUBONNE.
Allons, console-toi.
l’intendant, écrivant.
La chose est mal pourtant… Madame la comtesse N’entend pas que l’on fasse une telle caresse À ses gens ; et Guillot est le fils d’un fermier, Homme de bien.
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