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Dans les premières éditions de Saül, des notes au bas des pages renvoyaient aux passages de la Bible. Dans l’Évangile de la raison, on supprima quelques-unes de ces notes, mais on en ajouta quelques autres qui renvoyaient au prétendu original anglais. La plupart des unes et des autres avaient disparu depuis longtemps[1]. En les rétablissant toutes, j’ai négligé d’indiquer de quelles éditions j’ai tiré chacune d’elles. Il suffit d’en avoir parlé ici.

Je n’ai pas, jusqu’à présent, indiqué les traductions des ouvrages dramatiques de Voltaire. Je ferai exception pour une traduction de Saül publiée il y a trente-trois ans, en Italie, sous ce titre : Il Saulle tragicommedia estratta dalla sacra scrittura, Milano, presso Pirota e Maspero, anno VI repubblicano, in-8o de 52 pages. Le traducteur s’est bien gardé d’indiquer que c’était une traduction du français, et de Voltaire. Il s’adresse, dans un petit discours préliminaire, A’dilettanti del teatro e nel tempo stesso della sacra scrittura : il a conservé au bas des pages les renvois à la Bible.

Dans le même temps à peu près, on publiait à Rome, dans les deux langues, La Voce di un cittadino francese al popolo romano, etc. (La Voix d’un citoyen français au peuple romain, suivie d’extraits de l’Essai sur l’histoire générale et les mœurs et l’esprit des nations ; des Pensées sur l’administration publique ; de l’Histoire des quakers ; sur le Théisme ; et de la Correspondance générale de Voltaire, par le citoyen Saint-Martin, secrétaire de la commission du directoire exécutif de la République française, à Rome), in Roma, an VI dell’ era repubblicana, in-8o de 431 pages.




  1. L’édition de 1765 n’en contient plus que quelques-unes de l’édition de 1763.