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VARIANTES

DE LA TRAGÉDIE DE TANCRÈDE.

I

Page 501, vers 18 :

L’Arabe est vers l’Etna, le Grec est dans Messine. Tous deux, grâces au ciel, l’un sur l’autre acharnés, Se rendent tous les maux qu’ils nous ont destinés, Et semblent préparer leur commune ruine.

Page 510, avant-dernier vers. — Feu Decroix proposait de mettre :

Banni de nos remparts.

Mais aucune édition ne donne ce texte. (B.)

Page 511, vers 13. — Voltaire avait d’abord mis :

Les étrangers, la cour, et les mœurs do Byzance Sont à jamais pour nous des objets odieux.

Dans sa lettre à d’Argental, du 3 novembre 1760, il dit d’y substituer :

Solamir, ce Tancrède, et les coui-s, et Byzance, Sont également craints, et sont tous odieux.

Enfin, à l’impression, il mit la version actuelle. (B.)

Page 512, vers 2. — Voltaire avait d’abord mis, et toutes les éditions portent :

Cette témérité Vous offense peut-être, et vous semble une injure.

La leçon que j’ai adoptée est donnée par Voltaire dans sa lettre, déjà citée, du 3 novembre 1760. (B.)

Ibid., vers 13. — Les éditions de Prault et de Duchesne, déjà citées, page 496, portent :

Rien ne saurait plus rompre un nœud si légitime. (B.)