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540 TANCREDE.
Observe mes affronts, et contemple des larmes Dont la cause est si belle… et qu’on ne connaît pas.
ARGIRE.
Viens ; mes tremblantes mains rassureront tes pas. Ciel ! de son défenseur favorisez les armes, Ou d’un malheureux père avancez le trépas ’.
1. « 1 Je ne connais pas, dit Geoffroy, de personnage aussi intéressant (que Tancrèdc) dans aucune tragédie de Voltaire ; et peut-être tout ce qu’il y a de mieux dans tout son théâtre, c’est le troisième acte de cette pièce. On peut le regarder comme le dernier soupir du poëte, qui avait alors soixante-six ans, et on doit lui appliquer ce vers de Corneille :
Et son dernier soupir est un soupir illustre. »
FIN DU TROISIÈME ACTE