VARIANTES DE ROME SAUVÉE. 281
SCÈNE III.
CATILINA, AURÉLIE, LEMLLUS, GÉTHÉGUS.
L E N T L L U s.
Tout est désespéré !
CATILINA,
Que nous dis-tu ?
LENTULLS.
Son père en nos murs est entré.
AURÉLIE.
Lui ?
CATILINA.
Préueste en mes mains ne serait pas remise ! Préneste est en défense ; il sait notre entreprise ; Un de nos confidents dans Préneste arrêté ’ A subi les tourments, et n’a pas résisté. Nonnius a tout su : rien ne peut nous défendre. (B.)
Page 242, vers 6. — Une première version, conservée dans la lettre à d’Argental, du mois de septembre 1751, était ainsi :
Et je te donne au moins, quoi qu’on puisse entreprendre, Le temps de quitter Rome et d’oser t’y défendre : Je vole, et je reviens.
CATILINA.
Ciel ! quel nouveau danger ! Écoutez… le sort change. (B.)
Page 240, vers 18 :
Remords, approchez-vous de ce cœur furieux…
Éloignez-la surtout : si je la vois paraître,
Prêt à vous venger tous, je tremblerai peut-être.
C É T H É G u s.
Voilà votre chemin.
CATILINA.
Je m’égarais, je sors : C’est le chemin du crime, et j’y cours sans remords.
Page 246, dernier vers. — Édition de Berlin : Défendons-nous ici, Home sera soumise.
L E N T u L u s.
Que faitCatilina ? peut-être qu’il se perd.
CET H ÉGt S.
Tu le verras bientôt ; il nous venge, il nous sert.
L EN TU LU s.
Cependant Nonnius que lui-même il redoute.
CÉTHÉGUS,
Ami, ne poursuis pas, Caton approche : écoute.