Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome5.djvu/278

Cette page n’a pas encore été corrigée

VARIANTES

DE LA TRAGÉDIE DE R03JE SAUVÉE.

Page 2jl3, vers 2 :

Plébéien qui régis les souverains du monde.

IhicL, vers 11 :

Mais surtout que ne puis-je à mes vastes desseins Du courageux César associer les mains !

Page 214, vers 2 :

Ce César que je crains, mon épouse que j’aime. 11 faut que l’artifice aiguise dans mes mains Ce fer qui va nager dans le sang des Romains. Aurélie à mon cœur en est encor plus chère ; Sa tendresse docile, empressée à me plaire, Est l’aveugle instrument d’un ouvrage d’horreurs. Tout ce qui m’appartient doit servir mes fureurs.

Page 213, vers 4 :

Crois-moi, quand il verra qu’avec lui je partage De ces grands changements le premier avantage, La fière ambition qu’il couve dans son cœur Lui parlera sans doute avec plus de hauteur.

Jbid.^ vers 1 1

Ne me reproche rien : l’amour m’a bien servi. C’est chez ce Nonnius, c’est chez mon ennemi, Près des murs du sénat, sous la voûte sacrée, Que de tous nos tyrans la perte est préparée. Ce souterrain secret au sénat nous conduit C’est là qu’en sûreté j’ai moi-mémo introduit Les armes, les flambeaux, l’appareil du carnagu. Du succès que j’attends mon hymen est le t ; nge. L’ami de Cicéron, l’austère Nonnius, M’outragea trop longtemps par ses tristes vertus.