m’intéresse à lui. Mais comme le procès des Sirven est au conseil, il me semble que c’est vous seul que cette affaire regarde dans la situation où nous sommes. Je n’ose fatiguer M. de Beaumont, dont tous les moments doivent être occupés par le procès important qu’il a en son nom. Je vous supplie de me mander quand il faudra que les Sirven partent.
J’ai l’honneur d’être, avec une respectueuse reconnaissance, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Je ne suis point surpris, monsieur, qu’un homme de votre mérite ait fait réussir un ouvrage médiocre[2]. Si les comédiens de Paris étaient conduits par un homme comme vous, leur troupe serait meilleure qu’elle n’est. Vous me feriez plaisir de m’envoyer la pièce imprimée, quoique j’y aie fait depuis beaucoup de changements dont elle avait besoin. Vous n’auriez qu’à l’adresser à M. de Courteilles, du conseil royal des finances, à Paris, avec une seconde enveloppe sur laquelle vous auriez la bonté de mettre seulement mémoire.
Si M. le maréchal de Richelieu est encore à Bordeaux le mois de juin, je vous enverrai une nouvelle édition qu’on fait actuellement à Lyon[3].
J’ai l’honneur d’être, etc.
Vous envoyez, monsieur, des tableaux à un aveugle, et des filles à un eunuque ; l’état où je suis tombé ne me permet plus de lire. Un homme, qui prononce fort mal l’italien, m’a lu une partie de votre traduction du Comminges[4]. Il m’a fait entendre,