est sous les ailes de ses anges. En vérité, je fais trop de bien pour qu’on me fasse du mal. Respect et tendresse.
Mon cher confrère, votre jeune François[2] me charme et m’étonne.
D’où vient qu’aux grands Condés il craint de rendre hommage ?
C’est à lui seulement de chanter ces guerriers,
À lui qu’on voit comme eux se couvrir de lauriers
Dès le beau printemps de son âge.
Enfin donc voilà le père et le fils[3] comme ils doivent être. J’écrirai à mon contemporain sitôt que mes maux me permettront d’écrire.
Rousseau est un grand fou, un méchant fou, et un malheureux fou. Je me suis occupé pendant deux mois à jeter de l’eau sur les charbons ardents qu’il avait répandus dans Genève.
Puisque vous m’avez envoyé des vers, en voici que je vous prie de ne montrer qu’à d’honnêtes gens.
Vous n’aurez point M. d’Argental ; il ne veut point venir, monsieur, et je suis au désespoir ; vous auriez eu en lui un ami et un collègue. Quand vous pourrez venir coucher à Ferney, vous me consolerez ; en vérité, j’ai besoin de consolation. V.
Je n’avais pas voulu, monsieur, vous annoncer une nouvelle que j’étais bien sûr qui vous ferait de la peine ainsi qu’à moi. Demain nous saurons à