l’esprit de parti avait tenu la plume, et que cette idée ne fît tort à la cause des Calas. Peut-être l’ouvrage n’est-il pas indigne d’être lu par un homme d’État. J’aurai l’honneur de vous le faire tenir dans quelques jours,
Il y a aussi une petite brochure qui sert de supplément à l’Histoire universelle[1]. Il y aurait de l’indiscrétion à vous l’envoyer par la poste, et je ne prendrai cette liberté que sur un ordre précis.
Voilà pour tout ce qui regarde le département de la prose. À regard du département des vers, je ne peux rien envoyer qu’en 1764 ; et si je meurs avant ce temps-là, vous serez couché sur mon testament pour un paquet de vers[2].
Je présente mes respects à madame l’ambassadrice, à monsieur votre fils aîné, et à monsieur son cadet.
Vos vers sont bien agréables, mon cher confrère. Je ne mérite pas la place que vous me donnez sur le Parnasse ; mais j’en mérite assurément une dans votre cœur par les sentiments que je conserverai pour vous toute ma vie. Je me flatte que la perte que Mlle Fel a pu faire n’est point du tout considérable, et que M. de La Borde, qui a bien voulu prendre soin de sa fortune, l’aura empêchée de mettre tous ses œufs dans le panier de ce…, qui passait depuis quelque temps pour un panier percé.
Divertissez-vous à Fontainebleau. Maman Denis, qui n’écrit guère, vous fait ses tendres compliments.
J’ai reçu, mon cher frère, l’inlisible ouvrage du digne frère du sieur Lefranc de Pompignan : je sais bien qu’il ne mérite pas de réponse ; cependant on m’assure qu’on en fera une qui