remarqué dans la pièce le mot de sacrement[1] ; j’ignore si ce mot divin peut passer dans une comédie sans encourir l’excommunication majeure. Je ne suis pas assez hardi pour corriger les vers de Hurtaud, mais on peut bien mettre votre engagement au lieu de votre sacrement ; c’est, je crois, au premier acte, autant qu’il peut m’en souvenir.
Mettrez-vous M. le duc de Choiseul dans la confidence ? Je le crois à présent plus occupé des Anglais que de ce qui se passait sous Henri II.
Voilà donc deux chants[2] de Pucelle pour les anges. Mais êtes-vous capable de garder le plus grand des secrets ? — Plus que vous, sans doute, m’allez-vous dire.
Oui, je sais bien que j’ai joué Tancrède, et par là je l’ai affiché, il est vrai ; mais je ne pouvais faire autrement. Il fallait essayer sur M. et Mme de Chauvelin cette Chevalerie ; mais ici le cas est différent. Point d’essai, et la chose est beaucoup plus singulière que tous les Chevaliers du monde. Motus, au moins. Et Pondichéry ? Ma foi, je le crois pris comme Surate.
Mon cher ange, nous parlerons une autre fois des Chevaliers. Je crois que monsieur votre frère[3] a raison de ne pas trop aimer Médime ou Fanime.
Mais comment va la santé de Mme Scaliger ? Voilà le point essentiel.
Mon divin ange, vous êtes pour moi le démon de Socrate ; mais son démon se bornait à le retenir, et vous m’inspirez.
Madame, si j’ai passé trop de temps sans avoir le bonheur de vous écrire, si j’ai été malade, si je languis, ce n’est pas la cousine de Mlle de Pertriset qui en est cause ; je suis dans un âge où les passions ne font pas tourner la tête. Votre Altesse sérénissime daignait s’intéresser à ce mariage ; mais la dot est bien difficile à trouver. L’oncle[5], qui n’entend pas raillerie, et qui fait